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Les entreprises sont comme les particuliers. Pendant les cycles d’exploitation, elles comptent les entrées et les sorties d’argent et elles regardent de près la différence restante des comptes. Cette différence s’appelle pour les entreprises « ETE » ou excédent de trésorerie d’exploitation. Ce dernier doit être positif afin de se constituer une réserve de trésorerie. Si, au contraire l’excédent de trésorerie d’exploitation est négatif, c’est que l’entreprise ne possèdent pas assez de ressources pour se financer et a donc un véritable problème.
Les cycles d’une entreprise sont plus complexes, principalement à cause des délais de paiement octroyés par les fournisseurs à l’entreprise (ce qui décale la date de paiement des dépenses) mais également par l’entreprise à ses clients (ce qui décale la date de paiement des recettes). A la différence d’un particulier qui paye toujours comptant, une entreprise verra durant toute la durée du cycle d’exploitation des entrées et des sorties d’argent glissant, appelé couramment flux positifs et flux négatifs. On utilise le terme « flux » de trésorerie car les entreprises utilisent les délais de paiement pour gérer leur trésorerie et toujours avoir un ETE positif. Par contre, si l’entreprise n’arrive pas à générer un ETE positif, celle-ci devra faire appel à des investisseurs ou emprunter pour se financer.
L’ETE (excédent de trésorerie d’exploitation) est intéressant parce qu’il est brut. Il est calculé simplement à partir des flux de trésorerie (recettes d’exploitations – les dépenses d’exploitations). Il n’est pas influencé ni par des choix de la direction de l’entreprise, ni par la façon d’évaluer les stocks et ni par des techniques comptables de régulation de charges sur plusieurs exercices.
Par contre, l’entreprise devra être précise sur les flux négatifs car les dépenses d’exploitation ne peuvent pas être mélangées avec les dépenses d’investissement.
Les dépenses d’exploitations sont les dépenses immédiates, « de la vie courante », vitale à l’activité et qui ne concernent qu’un seul cycle d’exploitation. Dans le cas d’un particulier, ces dépenses correspondent aux factures classiques (eau, électricité, loyer).
Les dépenses d’investissements sont différentes dans le fond et dans la motivation. L’entreprise décide de se séparer provisoirement de cet argent afin d’améliorer, d’optimiser et de développer son cycle d’exploitation, soit pour augmenter les flux positifs (augmentation des recettes), soit pour réduire les flux négatifs (réduction des dépenses d’exploitations). Le but est d’augmenter son excédent trésorerie d’exploitation. Pour le particulier, les dépenses d’investissements correspondent à mobiliser de l’argent épargné pour faire des travaux énergétiques et réduire sa facture d’électricité, et par conséquent, avoir plus d’argent disponible à la fin du mois.
Les dépenses d’investissements vont également être identifiées spécifiquement dans les flux de trésorerie de l’entreprise pour deux raisons :
Le cycle d’exploitation comporte des flux positifs et négatifs. La différence de ces derniers est appelée ETE (excédent de trésorerie d’exploitation). S’il est négatif, l’entreprise devra trouver des financements extérieurs (investisseurs ou emprunts) pour continuer son activité. Si l’ETE est positif, l’entreprise mobilisera une partie de cette somme pour faire des dépenses d’investissements sur plusieurs cycles, afin d’augmenter son excédent de trésorerie d’exploitation.
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